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​​CONCLUSION
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Londres que l'on connaît aujourd'hui a été grandement influencé par l'ère de la seconde guerre mondiale. Cette poque de forte industrialisation a laissé des marques jusqu'à aujourd'hui. Le développement autour de la Tamise, les voies ferroviaires et les ilots des anciennes industries sont des traces marquantes dans la forme et les composantes de la ville présente.

Somme toute, on constate que ces traces du passé ne sont pas des obstacles au développement autour de la ville. Tout au contraire, ils semblent être des raisons et des promoteurs de développement pour centraliser la ville.

Avec le déclin de l'industrialisation et le changement économique axés vers les nouvelles technologies et les finances, de nouveaux problèmes sont apparus. Ce changement a engendré une polarisation des classes sociales et a ségrégé ces classes dans la ville. Avec la montée de la classe élitique, une gentifrication s'est également répandue au travers de Londres. Une importance est maintenant accordée à la classe pauvre que l'on a indirectement exclue avec les derniers grands projets. Cette classe, par la montée des valeurs foncières causée par la gentrification se voit dorénavant incapable d'avoir un pouvoir d'achat d'habitations. Dans une approche de développement durable, les gouvernements se voit directement engagés à solutionner ce problème afin de fournir des habitations de qualités abordables pour briser l'exclusion sociale. Différents autres moyens sont également envisagés pour améliorer l'inclusion telle que le développement du réseau de transport en commun, le promotion de la culture, le développement d'infrastructures sportives.

On assiste ainsi à une réorganisation de la ville de l'intérieur , c'est pourquoi l'emploi  du terme régénération serait plus approprié. Régénération réfère ainsi aux différentes politiques et stratégiques qui ont été et qui sont employés pour le déclin urbain de la ville, pour sa transformation sociale et pour sa transformation économique.

Bref, Londres a en ce moment tous les morceaux du casse-tête pour mettre en place une ville durable. Toutefois, la manière employée dans la majorité  des derniers projets ne semble pas tout à fait porter fruit avec l'exclusion sociale. Certains projets tels que St-Andrews et Donnybrook semblent quant à eux répondre dans l'ensemble aux différents problématiques engendrés par le changement de Londres. Ils semblent être beaucoup plus sensibles au développement naturel d'une ville, à une échelle normale de modification et à une vitesse sensée. Ces projets tiennent également en compte dans l'ensemble au contexte local. Les derniers grands projets de Londres tels que les jeux olympiques, où le projet de requalification de 41 miles sur la Tamise, semblent être un retour dans la période moderniste où l'on fait table rase du contexte local pour trouver une solution universelle qui ne l'est malheureusement pas. La ville a ainsi une ville de développement naturelle qu'il faut savoir travailler avec et non lui imposer une direction prédéterminée.​​​


 

 

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